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Chroniques d'un vieux bougon
19 mars 2014

Rumeurs et ragots. En colère

      N’y a-t-il donc rien de plus important que ces ragots au sujet des fameuses écoutes téléphoniques de citoyens dits normaux dont nous abreuvent à satiété journaux et télévisions à coup de commentaires oiseux ? Que valent ces soi-disant informations qui ne sont que le fruit de violations du secret de l’instruction pratiquées en toute impunité par ceux-là même dont la charge est de dire la loi ? Quel crédit leur apporter alors que partielles et partiales par nature elles n’apportent aucune profondeur, aucune perspective, aucun éclaircissement ? Il faudra désormais écarter d’emblée ces pages et ces images qui ne relèvent que de la rumeur à peine digne de cette presse qualifiée avec tant de mépris de caniveau. Il faudra écarter d’emblée ces soi-disant journalistes donneurs de leçons si oublieux des règles les plus élémentaires d’une déontologie bien enfouie sous le boisseau. Il faudra laisser la justice faire son travail. S’il y a soupçon, qu’elle cherche. S’il y a preuve, qu’elle sanctionne. Selon la loi. Tout le reste n’est que fange et tintamarre inutile dont le chômeur n’a que faire pour trouver un emploi, une formation, une reconversion. Tout cela est bien éloigné des soucis du petit entrepreneur étranglé par la concurrence et les charges administratives et financières et qui se démène comme un beau diable pour conserver ses employés, faire vivre son atelier ou survivre son magasin. Tout cela n’est bon que pour les égouts  Et tant que tout cela n’y est pas balayé, le monde continuera à tourner de guingois. Comme d’habitude !

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Commentaires
M
La liste est longue des affaires pour lesquelles il y a eu violation du secret de l'instruction: Merah, Haderer, Chevaline, Tapie, DSK, Ribéry, Longo, Neyret...E. Plenel dit le droit et plus particulièrement les articles 11 et 109 du Code de Procédure pénale, droit bien utilisé également par les avocats, notamment les "ténors du barreau", qui , faute de pouvoir prouver l'innocence de leurs clients, obtiennent des non-lieux pour vice de forme de la procédure.<br /> <br /> On peut ne pas être d'accord avec les termes de la loi, mais gageons que les 1000 législateurs que nous payons, ne vont pas se précipiter pour l'amender. Comme disait déjà Shakespeare: "Beaucoup de bruit pour rien". Ça me fait penser aux élections de mon enfance à Cieux (qui n'est pas Paris!). On ne se ménageait pas pendant la campagne et on a le souvenir de quelques coups bas. Une fois les élections passées, tout rentrait à peu près dans l'ordre et quelque soit la couleur des élus , ils faisaient tous à peu près la même chose. Alors...comme dirait Onfray que vous citez parfois: "Ecoutons Berlioz et tâchons d'être heureux!"<br /> <br /> Cordialement
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M
J'espère que vous vous êtes aussi mis en colère quand , par exemple, la presse unanime a traîné dans la boue DSK, mis en examen dans l'affaire du Carlton et pour lequel le parquet a finalement requis un non-lieu. Calomniez, calomniez ...Il paraît qu'un sondage récent le montre comme l'homme le plus apte à nous remettre à l'endroit...<br /> <br /> En colère également contre Mediapart que vous traitez de presse de caniveau quand elle a permis de mettre au grand jour l'affaire Cahuzac. <br /> <br /> En ce qui concerne les fuites dont vous parlez ,on pourrait appeler à l'aide Voltaire: "Dieu, gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge". Allez savoir où sont les traîtres.<br /> <br /> Ah! si le monde était tout rose , ou tout noir , ce serait plus facile de juger.<br /> <br /> Cordialement
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V
Nous connaissons tous cette phrase : "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose". Je me souviens qu'elle serait de Francis Bacon, philosophe, homme d'Etat et peintre au XVI ème siècle. Il était anglais mais certains milieux politiques en France ont très bien retenu le principe et l'applique à qui mieux mieux.<br /> <br /> Dans l'environnement que construit la gauche, en mobilisant la majorité des journalistes, la phrase doit figurer en "mot d'ordre" dans leurs salles de réunion.<br /> <br /> Evidemment, lorsqu'on occupe les plus hautes fonctions (sont-elles encore si hautes ?), on ne peut pas prétendre baigner dans un monde de Bisounours. Rien que la pratique de la négociation réclame le secret et les faux-semblants mais cette manie d'accuser, de ne pas poursuivre, de ne pas condamner faute de réalité, est scandaleuse. Certains journalistes cultivent cette malhonnêteté.<br /> <br /> Je partage votre colère.
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