Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques d'un vieux bougon
21 mars 2023

Printemps

nature

Elles sont cinq. Deux trentenaires qui se tiennent par la main, une quadra aux épais cheveux noirs et au menton sévère, une quinqua bavarde comme une pie et une sexagénaire à la recherche de ses madeleines perdues. Elles ont quitté la ville, son agitation, son bruit et sa pollution le temps d’une parenthèse à la campagne. Pour se "resourcer", disent-elles. Et de baguenauder par les chemins creux aux talus couverts de narcisses sauvages et de primevères, les prairies où les moutons dessinent dans la rosée des arabesques ésotériques et les bois de chênes et de châtaigniers qu’elles enlacent longuement pour s’imprégner de leur vigueur et de leur puissance. En un mot, pour retrouver la nature.

Mais elles sont la nature. Lorsqu’elles mangent, lorsqu’elles boivent, lorsqu’elles baisent, elles vivent ! Et en plus, elles rient.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Préparation de sabbat???Cette nuit sonnent les chaudrons et brûlent les tisons .Danse, chants, ivresse SATAN épouse une drôlesse. <br /> <br /> <br /> <br /> Les plumes blanches des poules noires s’envolent par nuées dans la clairière ensorcelée. Le sang rouge des coqs s’écoule dans les outres de peaux de bouc que tous les assistants pressent sur leurs lèvres. La queue de SATAN est dressée comme un sabre et toutes les sorcières frémissent et délirent…Mais voilà qu’à l’instant, le breuvage est tari. Le calme un instant s’installe dans la nuit. SATAN appelle alors<br /> <br /> la Sorcière Générale : « A boire, ma bougresse, ou bien gare à tes fesses ! » <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Générale bondit sur la damnée Capitaine qui était chargée de désaltérer le MAITRE : <br /> <br /> <br /> <br /> « Gare à tes veines, si tu ne trouves pas et vraiment sur l’heure de quoi boire pour chacun, pour chacune , tu peux prendre peur ! » <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Capitaine des sorcières appelle l’Aspirante : « La boisson n’est pas là : c’est donc que tu me tentes ! » <br /> <br /> <br /> <br /> L’Aspirante agrippe le nez de<br /> <br /> la Sergente : « De l’alcool en vitesse ! La minute est urgente, SINON ! ! » <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Sergente aussitôt, elle était de semaine, appelle<br /> <br /> la Bleuette qui frissonne de haine. <br /> <br /> <br /> <br /> « Va jusqu’à ce chêne et tire-nous du sang ! » <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Bleuette mord d’un coup à pleines dents un énorme morceau de l’écorce de tan, aspire dans sa bouche une goutte de sang et présente ses lèvres à tous les assistants. <br /> <br /> <br /> <br /> Si tu vas dans ce bois, entre dans la clairière. Tu peux, si tu le veux y chanter et t’ébattre, y rire à volonté et même sacrifier. Et si, par audace, tu suces au pied du chêne la plaie encore ouverte du sabbat de la veille, tu sentiras peut-être un instant l’ivresse…. mais sauras-tu, en DIABLE, combler tant de drôlesses ? <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Cet article a été posté le Dimanche 24 avril 2011(radotage010446g.unblog.fr)
Répondre
L
Alors rions !
Répondre
L
Cher Vieux Bougon, et moi qui croyait que le rire était le propre de l'homme 🥳
Répondre
Chroniques d'un vieux bougon
Publicité
Chroniques d'un vieux bougon
Albums Photos
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Publicité